Deuxième rendez-vous avec le « Café littéraire » de l’Institut Culturel Italien visant à identifier certains types de femmes qui ont caractérisé l’époque de la Renaissance
Notre voyage commence avec la diva.
La diva par excellence est une figure légendaire à l’époque : Simonetta Cattaneo Vespucci. La source d’inspiration des peintres et des hommes de lettres, pour la beauté et la brièveté de sa vie, était une sorte de Marylin Monroe de l’époque.
La vie des « femmes de palais » n’est pas comparable à celle des « stars » comme Simonetta Cattaneo : elles restent des femmes de la société de cour, capables de divertir chaque homme avec leur propre raisonnement, selon les diktats de Baldassarre Castiglione.
La « mère de famille » appartient, au contraire, à ce qui deviendra la société bourgeoise. Ludovico Dolce, à cet égard, déclare qu’elle doit reconnaître son mari comme seul point de référence.
Les femmes qui veulent être indépendantes, en revanche, peuvent paradoxalement choisir entre le monde de l’art, la vie monastique ou la compagnie d’hommes puissants.
Le « modèle » fait perdre la tête aux peintres, mais ses relations avec eux sont rarement heureuses.
La « courtisane » et la « poétesse » coïncident parfois. Pensez à Gaspara Stampa, considérée comme une novella Saffo, ou à Veronica Franco, qui a su allier charme et sagesse littéraire.
Isabella di Morra est, au contraire, l’emblème de la difficulté d’être une femme même à l’époque : loin des tribunaux, elle vivait isolée dans un château par ses frères qui, à un moment donné, l’ont tuée, nous laissant un témoignage de sa souffrance dans une production littéraire mince mais intense.
Pour en savoir plus sur ces femmes, si semblables et pourtant si différentes, nous vous attendons le mercredi 12 mars à 17h30 à l’Institut Culturel Italien à Tunis.
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